Voilà plusieurs mois que je n’avais pas pris le temps de faire un post sur mon blog !
On trouve toujours beaucoup d’excuses, des papiers sur le feu, un déménagement, un nouveau post-doctorat… Alors pour recommencer doucement, une petite note sur un service de la NASA que j’ai découvert aujourd’hui : Reverb | echo[1]
Un peu de contexte à cette découverte, mon nouveau post-doc m’a amené à sortir de ma zone de confort, on s’éloigne de la viticulture et de l’eau (encore que), pour travailler sur la zone sahélienne du Sénégal. Je cherchais des indicateurs de désertification… Et je suis tombé sur un blog génial de Martin Brandt[2] (chercheur au Department of Geosciences and Natural Resource Management à l’université de Copenhagen (Denmark)). En plus de pointer sur des papiers scientifiques, il y a aussi quelques posts sur des outils de télédétection (GRASS-GIS) et des liens vers des pourvoyeurs de données. C’est là que j’ai découvert LE truc.
Reverb est un silo de données environnementales propulsées par la NASA qui contient des choses incroyables et un puissant moteur de recherche. Je vous engage donc à regarder cette petite vidéo d’explication[3] (en anglais).
Je ne reviendrai pas sur la manière de trouver ses données, la vidéo est là, par contre une chose géniale qui pourrait inspirer d’autres sites : une fois que j’ai fait mon petit marché, le service me propose de télécharger un fichier TXT contenant les URLs des ressources demandées. L’idée est génial. Il y a quelques semaines, j’avais du faire une centaine de copier-coller depuis le site opendata.gouv.fr pour pouvoir automatiser un traitement sur le RGP de 2012[4] (j’en parlerai peut-être dans quelques mois quand l’article sera publié).
Donc une grande satisfaction, je disais, pour cette bonne pratique… je voulais donc me lancer dans un script bash et du wget… mais les ennuis arrivent …
wget http://e4ftl01.cr.usgs.gov//MODV6_Cmp_B/MOLT/MOD09Q1.006/2016.09.05/MOD09Q1.A2016249.h16v07.006.2016258071050.hdf
Connexion à urs.earthdata.nasa.gov (urs.earthdata.nasa.gov)|198.118.243.33|:443… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 401 Unauthorized
Échec d’authentification par identifiant et mot de passe.
URL transformed to HTTPS due to an HSTS policy
Mince un login ! Nooon ! Pourtant Martin Brandt ne semble pas avoir ce problème. La solution est en deux étapes. Dans un premier temps, il faudra se créer un compte « earthdata » en cliquant sur login en haut à gauche. Ensuite, et la solution est sur le wiki [5], il faudra faire un petit fichier de config « curl ».
J’ai participé en juillet au coding-camp OpenMole (j’y reviendrais surement plus tard, ou pas), où j’ai découvert un moyen d’embarquer R dans OpenMole ! Cela m’ouvre des perspectives inimaginables il y a encore quelques semaines !
Image est en CC by Smudge 9000
Et oui parce qu’on va pouvoir piloter Netlogo avec R dans OpenMole ! Un vrai jeu de poupée russe ! Mais comme les poupées russes, il va falloir procéder par étape pour pouvoir bénéficier de la puissance de la parallélisation sur son propre desktop comme sur un cluster ou une grille et cela sans effort supplémentaire !
Etape 1 : Netlogo dans R
Je vais sauter celle du modèle Netlogo fonctionnel, pour l’exemple on va prendre un modèle de la librairie : ants . La première chose qu’on va faire c’est l’embarquer dans R. Pour cela il faudra avoir le package RNetlogo installé évidemment .
##Script R pour explorer les données le modèle ants de NetLogo
#Chargement du package RNetLogo
library(RNetLogo)
#localiser l'installation de netlogo
nl.path = "/opt/netlogo-5.3.1-64/app/"
NLStart(nl.path, gui = TRUE) #lance netlogo avec (TRUE) ou non (FALSE) une GUI
##Définition du chemin du modèle
model.path = "/opt/netlogo-5.3.1-64/app/models/Sample Models/Biology/Ants.nlogo"
## chargement du modèle dans netlogo
NLLoadModel(model.path)
#################################
## CREATION DU PLAN D'EXPERIENCE
#################################
# Ici on va définir le domaine d'exploration de notre modèle
# Pour simplifier ici on le met dans le même script, mais il serait plus
# judicieux de l'écrire dans un fichier Rdata ou csv quand on passera à
# l'encapsulage dans OpenMole
diff.rate = seq(from = 0, to = 100, by = 10) ##explorer le parametre de 0 à 100 par pas de 10
evap.rate = seq(from = 0, to = 100, by = 10)
pop.dif = seq(from = 40, to = 200, by = 20)
replication = seq(from = 1, to = 10, by = 1)
#Création d'un data frame avec toutes les combinaison des paramètres
pl.exp = expand.grid(pop = pop.dif, diff = diff.rate, evap = evap.rate)
#################################
## RUN Netlogo
#################################
##créer un dataframe vide qui sera supprimé quand on passera à openmole
data.df = data.frame()
#for(i in 1:length(pl.exp[,1])){
for(i in 1:5){
# Pour chaque ligne du tableau on va lancer une simulation
# ATTENTION : Cette première boucle se fera par la suite dans OpenMole
##Maping des variables dans netlogo
NLCommand("set population ", pl.exp$pop[i])
NLCommand("set diffusion-rate ", pl.exp$diff[i])
NLCommand("set evaporation-rate ", pl.exp$evap[i])
## Lancement de la commande setup du modèle
NLCommand("setup")
## créer un reporter qui stock la valeur de la somme de nourriture des patches
food = NLDoReport(2000, "go", "sum [food] of patches")
data.df = cbind(data.df, food)
}
data.df = t(data.df)
plot(x = 1:length(data.df[,1]), y = data.df[,2], type = "l")
On a maintenant un script fonctionnel, mais il faudrait pouvoir le paralléliser. Si on voulait rester dans R il y aurait des solutions assez faciles avec les packages « snow » ou « parallel ». Cela nous conduirait à paralléliser pour une machine donnée. En utilisant OpenMole, on va être capable de paralléliser de manière transparente sur notre ordinateur de bureau, mais aussi sans effort et avec un script identique sur un cluster ou une grille de calcul.
Etape 2 : empaqueter R avec care
Voilà l’étape un peu fastidieuse (à mon sens) mais nécessaire. Les dev. d’OpenMole nous invite à utiliser care, un logiciel qui va scanner notre script pour créer une archive contenant toutes les dépendances dont aura besoin openMole pour exécuter une instance.
Modifier le srcipt
Avant cela une petite modification du script R s’impose . L’idée ici est de passer un argument au script pour lui spécifier la ligne du jeu de paramètres que l’on veut lancer et stocker les résultats dans un fichier CSV (par exemple).
##Script R pour explorer les données le modèle ants de NetLogo
# Notre script va accepter un argument passé en ligne de commande
args<-commandArgs(trailingOnly = TRUE)
args <- as.numeric(args) ## on passe un chiffre
#Chargement du package RNetLogo sans message d'info
suppressPackageStartupMessages(library(RNetLogo, quietly = TRUE, warn.conflicts = TRUE))
#localiser l'installation de netlogo
nl.path = "/opt/netlogo-5.3.1-64/app/"
NLStart(nl.path, gui = FALSE) #lance netlogo avec (TRUE) ou non (FALSE) une gui
##Définition du chemin du modèle
model.path = "/opt/netlogo-5.3.1-64/app/models/Sample Models/Biology/Ants.nlogo"
## chargement du modelé dans netlogo
NLLoadModel(model.path)
#################################
## CREATION DU PLAN D'EXPERIENCE
#################################
# Ici on va définir le domaine d'exploration de notre modèle
# Pour simplifier ici on le met dans le même script, mais il serait plus
# judicieux de l'écrire dans un fichier Rdata ou csv quand on passera à
# l'encapsulage dans OpenMole
diff.rate = seq(from = 0, to = 100, by = 10) ##explorer le parametre de 0 à 100 par pas de 10
evap.rate = seq(from = 0, to = 100, by = 10)
pop.dif = seq(from = 40, to = 200, by = 20)
replication = seq(from = 1, to = 10, by = 1)
#Creation d'un data frame avec toutes les combinaisons des paramètres
pl.exp = expand.grid(pop = pop.dif, diff = diff.rate, evap = evap.rate)
#################################
## RUN Netlogo
#################################
##Maping des variables dans netlogo
NLCommand("set population ", pl.exp$pop[args])
NLCommand("set diffusion-rate ", pl.exp$diff[args])
NLCommand("set evaporation-rate ", pl.exp$evap[args])
## Lancement de la commande setup du modele
NLCommand("setup")
## creer un reporter qui stock la valeur de la somme de nourriture des patches
food = as.data.frame(NLDoReport(2000, "go", "sum [food] of patches"))
#
#
save(food, file = "/mypath/food.RData")
NLQuit()
Une fois le script modifié, on peut tester que tout fonctionne
R --slave -f run_netlogo.R --args 4
Ce qui doit avoir pour effet de sauvegarder un fichier food.Rdata en itilisant la ligne 4 (args) du data frame créé dans le script.
Créer un package pour OpenMole
L’idée ici est de créer un package qui contient R, le script, et toutes ses dépendances (RNetlogo et Netlogo). Pour cela on utilisera care. Il vous faudra télécharger l’exécutable et le rendre exécutable soit dans le répertoire courant, soit dans les bins.
Ensuite l’usage est assez simple :
./care-x86_64 -o r.tar.gz.bin R --slave -f run_netlogo.R --args 4
Cela va avoir pour effet de lancer dans care votre script et lui permettre de détecter les dépendances. Cela peut prendre du temps en fonction du temps d’exécution de votre script.
Vous obtenez en sortie une archive nommée r.tar.gz.bin et vous pourrez passer à OpenMole !
Cela devrait avoir pour effet d’ouvrir votre navigateur préféré : Firefox (ou chrome… ça marche aussi). Dans l’interface graphique, vous pouvez charger une archive care.
import care archive in openMole
Un widget bien fait détecte le paramétrage de votre script et vous propose un squelette de script openmole. Il ne vous restera plus qu’à le peaufiner pour pouvoir paralléliser tout ça. 😀
val i3 = Val[Int] //table of correspondance
val output = Val[File]
val rTask = CARETask(workDirectory / "myscript.tar.gz.bin", "R --slave -f run_grid.R --args ${i3}") set(
inputs += (i3),
//Default values. Can be removed if OpenMOLE Vals are set by values coming from the workflow
outputs += (i3),
outputFiles += ("simulation.RData", output)
)
val copyHook = CopyFileHook(output, workDirectory / "resultats/run_result_${i3}.RData")
val exploration = ExplorationTask(
(i3 in (1 to 24 by 1))
)
val env = LocalEnvironment(2) //defined number of thread used by the mole
exploration -< (rTask hook copyHook on env)
Enjoy et merci pour le travail incroyable de la team OpenMole !
Un vieux portable qui craque, une installation Gnu-Linux toute neuve ! Et voilà que me vient l’envie de regarder comment fonctionne mon CPU histoire de voir si je n’ai pas un thread qui a grillé :-p ! J’ai donc cherché à droite et à gauche des solutions en ligne de commande ! Et voilà! On ouvre deux terminaux et dans chacun on colle l’une des lignes suivantes :
La première va lancer, sur 4 thread 2000 calcule
sysbench --test=cpu --cpu-max-prime=20000 --num-threads=4 run
La seconde va nous permettre d’observer l’évolution de la fréquence du CPU
watch grep \"cpu MHz\" /proc/cpuinfo
Et voilà on peut voir 4 thread entre 800 et 3700 MHz ! Tout fonctionne 🙂
Avec @fabio_zottele, nous nous sommes replongés ce weekend sur un travail un peu vieux. Celui-ci remonte à 5 ans, et consiste à proposer un algorithme basé sur des librairies/logiciels libres afin de détecter les terrasses viticoles. Ce travail avait initialement été développé sur R gdal et grass 6.3. pour une petite zone de la val di Cembra.
Notre objectif est aujourd’hui de systématiser l’algorithme et de vérifier que l’évolution des technologies et des algorithmes sur lesquels nous nous étions basés produit toujours le résultat attendu.
Installation de GRASS7
La première chose à faire est de compiler GRASS-GIS en version 7, car les dépôts ne sont pas encore à jour sur Fedora. Vous pouvez trouver toute la documentation sur le wiki de grass.
On pourra commencer par télécharger le weekly snapshot du projet , et installer les dépendances qui vont bien :
Et nous voilà avec une belle installation de grass7. Je vous encourage à faire un tour du propriétaire parce qu’un travail formidable a été fait ! Bravo à l’équipe de dev!
Comment se passe la communication avec R ?
Et bien figurez-vous qu’il y a le package qui va bien 😀 : rgrass7 qui s’installe comme d’habitude dans R avec :
install.packages(« rgrass7 », dependences = TRUE)
Mais l’utilisation diffère un peu de son grand frère. En effet, on peut désormais spécifier l’emplacement de votre GRASS7 fraichement compilé. On procèdera donc de la manière suivante :
remove(list=ls())
## Configuration Parametrs:
gisBaseLocation = "/opt/grass" #where the GRASS executables are
library(rgrass7) #load lib in R
initGRASS(gisBase=gisBaseLocation, override=TRUE) #Run GRASS in & Cancel previous running GRASS instance in R
L’exécution se fait ensuite avec une seule et même commande R à laquelle on passera en paramètre la commande GRASS
Les développeurs de Gephi nous ont fait un beau cadeau de Noël : la sortie de la version 0.9 de gephi. Ce qui me donne une bonne raison de vouloir le tester ce matin.
Je me suis donc lancé dans l’installation la fleur au fusil. Une fois le téléchargement effectué et la décompression faite, je lance fébrile le logiciel… gephi 0.8 n’avait jamais fonctionné de manière satisfaisante sur ma machine (Fedora 22 en 64 bits).
Caramba encore raté !
./gephi
me renvoie des erreurs, et si le logiciel se lance, je ne peux pas charger mon fichier gexf.
libEGL warning: DRI2: failed to open r600 (search paths /usr/lib/dri)
libEGL warning: DRI2: failed to open swrast (search paths /usr/lib/dri)
libGL error: unable to load driver: r600_dri.so
libGL error: driver pointer missing
libGL error: failed to load driver: r600
libGL error: unable to load driver: swrast_dri.so
libGL error: failed to load driver: swrast
libEGL warning: DRI2: failed to open r600 (search paths /usr/lib/dri)
libEGL warning: DRI2: failed to open swrast (search paths /usr/lib/dri)
Pourtant j’ai bien la librairie LibEGL ! Quelques visites de forum plus tard, il semble que le même problème se présente avec l’utilisation de steam sur des architectures 64bits. Et que le problème est résolut par l’installation du package mesa-dri-drivers.i686.
#dnf install mesa-dri-drivers.i686
et voilà gephi qui charge mon fichier ! Pas plus de difficulté ! Et en plus je n’ai pas installé Java proposé par Oracle, mais openJDK ! En tous cas merci la Team de dev gephi pour ce beau travail !
passage si vous cherchez quelques jeux de données super : la page de gephi dédiée, mais aussi quelques jeux de données bien geek dans l’univers de Marvel proposé par Kai Chang, Tom Turner, et Jefferson Braswell
Je travaille depuis une semaine pour la Chaire « Capital Environnemental et la Gestion Durable des Cours d’Eau » de la fondation universitaire de Limoges. L’objectif est de travailler sur la dimension collective de gestion de l’eau et plus particulièrement sur les formes sociales qu’elle peuvent prendre.
La première chose que j’ai voulu faire a été de crawler un peu de web pour espérer comprendre comment étaient structurées les organisations autour de la gestion de l’eau sur mon terrain.
Pour cela, j’ai cherché pendant plusieurs heures un outil qui puisse, à partir d’une URL, identifier les liens et retrouver la constellation des renvois que font les sites institutionnels entre eux ; ce que les anglo-saxon appelle le HNA (hyperlink network analysis).
Si ma première réaction a été de me tourner vers R, je n’ai pas vraiment trouvé mon bonheur, et je ne voulais pas ré-écrire un web crawler. Du coup mes explorations m’ont poussé à découvrir :
hyphe (un logiciel libre basé sur python et mongoDB)
Il se trouve que j’ai particulièrement aimé ce que propose hyphe, mais il n’est pas (encore) à proprement parlé multi-plateforme. Je me suis dit que ce serait l’occasion de tester Docker qui est une solution de virtualisation d’applications.
Docker quezako
Pour avoir un bon aperçu de ce qu’est Docker pour la virtualisation je vous encourage à lire un très bon post sur le blog de neogeo.
Utiliser Docker c’est magique ! Pour créer un conteneur sous Ubuntu voilà la marche à suivre.
sudo docker run -i -t ubuntu /bin/bash
adduser delaye
apt-get install sudo wget nano
nano /etc/sudoers
nano /usr/sbin/policy-rc.d
exit 0 #à la place de 101
Vous avez alors accès à une machine dans laquelle vous allez pouvoir monter un serveur, une application ou tout autre chose qui peut servir dans la vie d’un chercheur. Mais encore plus fort, vous pourrez déplacer le tout comme un fichier. Ce qui veut dire que vous pourrez échanger avec d’autres vos applications fonctionnelles dans des conteneurs.
Docker + Hyphe = <3
Revenons à nos moutons, la beauté du couple Docker / Hyphe, c’est que vous disposez sur le github de Hyphe d’un Dockerfile. Le Dockerfile vous permet dans un seul ficher texte de définir la configuration d’une application multi-conteneur. Dans notre cas @oncletom nous propose de faire fonctionner hyphe sur 4 conteneurs Docker :
Pour cela vous devez ajouter une brique à Docker : docker-compose. Cette brique s’installe facilement en suivant les indications de la doc.
Une fois que c’est fait, vous pouvez vous rendre dans le répertoire dans lequel vous avez cloné hyphe et lancer l’installation des conteneurs grâce au Dockerfile.
cd github/hyphe/
docker-compose up
Il est temps d’aller prendre un café parce que l’installation prend un certain temps (15 min chez moi). La prochaine fois que vous lancerez l’application avec docker-compose up l’instanciation des composants se fera beaucoup plus rapidement.
Vous accédez à l’application via votre navigateur (pour le moment, Firefox n’est pas supporter et vous devrez utiliser chrome ou chromium) à l’url suivante http://localhost:8000/#/login.
Vous pouvez explorer des projets « test », mais aussi et surtout vous lancer dans un nouveau projet et lâcher vos petits robot dans les méandres de la toile !
Note
Si vous avez besoin de relancer l’installation des conteneurs (s’il y a eu des maj de hyphe par exemple) vous pouvez reconstruire les conteneurs avec
Depuis 2011, je prenais soin d’un petit archlinux. Je m’en occupais et faisais bien attention à chaque mise à jour, ce qui se révélait parfois sportif, quand tout à coup, sans savoir pourquoi X11 ne répondait plus …
Quand il a fallu rentrer en rédaction de thèse, la première mise à jour difficile m’a fait chercher un système stable… et j’ai essayé Fedora. Voilà maintenant 1 an que je suis donc dans le monde bleu, l’antichambre de Redhat… Et contre toute attente, j’en suis très satisfait. Mais voilà, peut-être à cause du manque de temps, je n’avais pas fait la migration de Fedora 20 à 21… donc il y a quelques semaines, les dernières mises à jour sont arrivées… et rien n’est plus triste que d’avoir un système figé…
Je me suis lancé dans la sauvegarde et la réinstallation du système, mais il faut bien avouer que le pire de tout est la phase de post-install… les quelques jours où, à chaque besoin logiciel, il faut procéder à une installation.
En soi ce n’est pas forcément problématique, mais en cas de déplacement ou de perte de connexion … rien de plus frustrant. Aussi suis-je partie en quête d’un script de post-install Fedora. J’en ai trouvé un, proposé par Sam Hewitt sur gitHub.
Il ne me restait plus qu’à y ajouter quelques petites choses pour obtenir un beau script de post-install Fedora pour un géographe ! J’ai donc forké !
On y retrouve toutes les librairies spatiales qui vont bien (gdal, geos, proj4, etc), mais aussi R (et ses packages super comme rgdal, ggplot2, etc), et enfin une fresh build de texlive !
De quoi gagner du temps aux prochaines installations !
Un petit billet pour vous annoncer avec fierté mon passage dans le monde des docteurs en géographie. La soutenance s’est déroulée le 10 juin à 14h à la FLSH de Limoges. La thèse soutenue sous la direction de E. Rouvellac, N. Becu et P. Allée s’intitule : « Réflexions géographiques sur l’usage des systèmes multi-agents dans la compréhension des processus d’évolution des territoires viticoles de fortes pentes : le cas de la Côte Vermeille et de la val di Cembra«
En ce début de XXIe siècle, le vin et la vigne constituent une richesse importante pour bon nombre de pays. Les territoires viticoles, tout en conservant leurs qualités d’espace de production, développent des stratégies d’adaptation à la globalisation du marché et aux attentes des consommateurs toujours plus versatiles.
Or en raison de conditions orographiques particulières, les territoires de montagne et de fortes pentes voient leurs marges de manœuvre réduites. En effet, une grosse partie de leurs coûts de production reste bien souvent incompressible par rapport à la viticulture de plaine. Paradoxalement ces paysages viticoles, image du construit social et des équilibres environnementaux, participent à leur reconnaissance internationale.
Le travail présenté ici est né en réponse à la sensibilité croissante de ces vignobles de forte pente. En nous appuyant sur deux territoires d’étude, en France le vignoble de la Côte Vermeille et en Italie le val di Cembra, nous questionnons les spécificités de la viticulture de fortes pentes. Notre approche met l’accent sur les possibilités offertes par des méthodes empiriques de modélisation à base d’agents pour proposer un regard renouvelé sur le rôle des interactions société-environnement dans le maintien et le développement de ces territoires sous contraintes.
A travers une constellation de modèles multi-agents issus des questionnements récurrents des acteurs de la filière, et selon une démarche exploratoire et incrémentale, nous nous intéresserons ici à trois grands types de questions posées aux territoires viticoles de fortes pentes. Le premier concerne la place du marché et ses conséquences sur les dynamiques de couvert végétal à petite échelle. Le second type de questionnement explore également les dynamiques spatiales du couvert végétal, mais se place à mezzo-échelle, et propose de s’intéresser à la définition des règles socio-économiques simples qui sous-tendent les dynamiques foncières à l’échelle de quelques communes. Enfin le dernier volet de ce travail se place à grande échelle et s’intéresse à des phénomènes très descriptifs.
L’ensemble de ces réflexions nous amènera ensuite à utiliser la modélisation co-construite avec les acteurs pour proposer une vision prospective globale pour les territoires de montagne et de fortes pentes. Cette approche prospective sera conduite en parallèle avec certains acteurs de la filière ce qui nous permettra de délimiter les variables structurelles propres aux systèmes de fortes pentes telles qu’elles sont ou non vécues par les acteurs. Basés sur la délimitation de ces variables, nous proposons enfin quatre scenarii prospectifs pour la viticulture en forte pente.
J’utilise depuis 2 ans un très bon framework HTML et JavaScript du nom de reveal pour faire faire mes présentations. Comme on est en HTML, on peut bénéficier du lecteur de vidéo HTML5!
J’ai donc de temps à autre besoin de faire une capture d’écran sous forme de vidéo pour les intégrer aux présentations. Pour cela j’utilise un utilitaire en ligne de commande : recodremydesktop.
Comme près requis, il faut connaître l’ID de la fenêtre à screencaster. Ce qui est possible grâce a :
xwininfo
J’utilise ensuite recodremydesktop en lui indiquant la fenêtre d’intérêt :
recordmydesktop --no-sound --windowid 0x640001
Et parce que c’est pour intégrer ces vidéos dans reveal en html5 il faut faire une petite transformation en webm
Un petit post rapide au retour de Théoquant 2015 (un grand rassemblement des géographes quantitativistes en France) qui se tient à Besançon tous les deux ans grâce au laboratoire Théma.
Ces rencontres ont été une belle opportunité de mettre des visage sur des noms et de découvrir des usages (en particulier de modélisation) particulièrement intéressant.
L’occasion également pour moi d’aller présenter le programme vitiTerroir et les approches multi-agents qui vont se mettre en place. On pourra retrouver ma présentation ici sur github.